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Le jardin thérapeutique du FAO de Bois d’olives

22.07.2019

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Nous venons de concrétiser notre jardin thérapeutique sur le site du FAO. Il comprend plusieurs potagers où nous cultivons, salades, tomates, breds, oignons, poivrons… etc. Le but est de consommer ce que nous cultivons, en bio. Nous avons également 2 moutons, quelques poules pondeuses qui nous donnent pour l’instant 6 œufs par jour (qui nous donnent l’occasion de faire quelques omelettes …)

Un jardin de plantes médicinales ainsi qu’une serre où nous produisons nos semis et des fleurs viennent compléter le dispositif, le tout autour d’un kiosque des plus convivial.

Notre philosophie autour de ce projet, vient du constat de la multiplication des jardins thérapeutiques depuis une dizaine d’années, et pour cause : le jardinage, c’est bon pour le corps et l’esprit ! Maisons de retraite, centres de soins et hôpitaux ont bien compris les atouts des jardins qui soignent.

Le rôle du jardin thérapeutique

Il s’agit pour nous de compléter l’offre d’accompagnement et de soins.

Ce jardin est un lieu d’agrément constituant un environnement stimulant (on s’y promène pour le plaisir, comme dans n’importe quel jardin, on observe, on admire, on se laisse surprendre), mais aussi un outil thérapeutique, complémentaire des composantes occupationnelles du parcours d’accompagnement.

Il permet de lutter contre la perte de repères (résurgence de souvenirs, exécution de gestes, restauration du lien à la terre, aux cycles de la nature, aux saisons, …

Il apaise, équilibre, favorise l’ouverture sur l’extérieur, permet de faire renaître l’envie, voire l’estime de soi, en réalisant certains travaux de jardinage gratifiants);

Il est une occasion de profiter du plein air, du soleil (qui permet la synthèse de vitamine D) ;

Il permet de pratiquer un minimum d’activité physique : entretien musculaire et articulaire, motricité fine (désherber, semer, tailler, donner à manger aux poules, regarder les moutons …) ;

Il stimule les sens : la vue, le toucher, l’odorat (plantes aromatiques…), l’ouïe (bruissement des feuillages sous le vent, chants d’oiseaux…), le goût (saveur d’une tomate, d’une feuille de basilic ou de menthe) …

Notre jardin est également adapté aux personnes à mobilité réduite ou fragilisées par l’âge ou la maladie. Ainsi, nous avons éliminé les sources de danger potentiel : plantes allergisantes ou irritantes, plantes à épines, plantes attirant les insectes susceptibles d’occasionner des piqûres, branches basses dans les allées, bordures au ras du sol pouvant provoquer des chutes.

Nous souhaitons à présent, continuer le développement de ce projet et ouvrir ce lieu à d’autres établissements afin de mutualiser cette opportunité. D’ores et déjà, le FAO de St Pierre participe au projet en cultivant un petit lopin de terre, façon « jardin partagé ».

Un projet de collaboration avec quelques établissements du PHD est en cours. Nous souhaitons ainsi élargir les frontières entre établissements autour de ce projet fédérateur de partage et d’échanges collaboratifs.

N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour profiter de cet espace, véritable opportunité pour nos résidents.